Humiliés, maltraités, mal équipés par le Maire, nos policiers municipaux connaissent depuis de nombreux mois une période de détresse profonde. Comment faire son travail dans ces conditions ?

Comment serait-il possible de faire correctement leur travail avec 4 policiers municipaux pour 32 000 habitants ?

Éric le Dissès c’est l’anéantissement de la nécessaire sécurité́ pour chaque Marignanaise et Marignanais.

Sans police municipale, c’est le constat que la ville est de plus en plus sale. La Métropole ne pourra compenser les lacunes et l’irresponsabilité́ d’un Maire qui ne met pas en œuvre les actions liées à sa compétence.

Éric le menteur veut faire croire que certains dispositifs mis en œuvre ou qui pourraient être mis en œuvre seraient la solution pour améliorer la sécurité́. Il en est ainsi pour la vidéo protection ou pour les alarmes qui seraient mises à disposition des enseignants.

Mais avec seulement 4 policiers municipaux (hors ASVP), qui tournent en roulement avec un équipage le matin et un l’APM, avec les congés, les récupérations et les absences pour maladie, la police municipale de Marignane tourne en moyenne à 0,5 équivalent temps plein.

Autant dire qu’il y a certains matins ou certaines APM personne pour surveiller Marignane. La nuit, si auparavant Marignane était surveillée par la Police Municipale, aujourd’hui il n’y a plus de police municipale la nuit.

Quant à la Police Nationale, celle-ci affiche un sous-effectif de 50 APJ (agents de terrain) pour les villes de Marignane, Vitrolles, Gignac, Saint-Victoret, les Pennes Mirabeau.

Dès lors à quoi servent les caméras de surveillance à Marignane, puisqu’il n’y a pratiquement personne pour les visualiser et surtout qu’il n’y a personne pour intervenir en situation de violence ou de délinquance.